dimanche 9 octobre 2011

L'hôtel Pasapark à Konya

J'ai donc grimpé d'une catégorie, et j'ai bien fait. Pour 20 euros en plus, j'ai une chambre design (l'hôtel est neuf) qui fait un peu nouveau riche, mais quel confort ! Les insectes n'ont pas encore eu le temps de s'installer. Et la plomberie est d'avant-garde.
Le restaurant, par contre, ne mérite qu'une mention. Pas de carte, on vous sert d'office le plat du jour. Avec de l'eau (on n'a même pas droit à une limonade). Que c'est triste de vivre dans une ville sainte.
Le menu était cependant sympa; soupe de lait aigre avec dedans une grosse boulette (Sorin fait ça aussi, mais sa boulette est à base de...porc), assaisonnement mystérieux; c'était bon; c'était le jour des boulettes, car le plat consistait en un quartier de tarte de viande hachée, un quartier tout fin, accompagné de riz au safran. Le dessert valait le déplacement: une sorte de grand crachat blanchâtre - ou une méduse opaque, qui filait comme un chewing-gum, très sucré. C'était bon aussi.
Un petit verre de vin n'aurait pas été de refus.
Pas question que je reste un jour de plus ici, même pour voir le Mevlana: demain je vais avaler des kilomètres pour dormir à Antalya, et tâcher de voir Aspendos et peu-être Perge.

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