dimanche 9 octobre 2011

Konya

A cause de mon village néolithique et de mon GPS qui a encore une fois battu le beurre (pourtant il fait de son mieux, ce sont les hôtels qui donnent des adresses fantaisistes), je suis arrivée assez tard à Konya, trop tard en tout cas pour visiter le fameux Medlana (tombeau du saint qui fait que cette ville est sainte). Je me suis donc contentée de l'extérieur, je ne regrette rien, les lieux saints, pieds nus et tête couverte, pas vraiment pour moi.
Les guides disent beaucoup de bien de la coupole verte, franchement ils n'ont pas vu celle du tombeau de Tamerlan à Samarcande.
J'ajouterai que c'est la ville des Derviches tourneurs, et que leur grand festival est en décembre.

Pour le reste, Konya est une ville sale et bruyante, où je vous défie de trouver une goutte d'alcool. Les filles sont toutes déguisées, longs impers gris, foulards, mais on ne voit pas de burka ou tchador. Et les filles traînent dans le Waikiki (l'équivalent de H&M) - pour rêver ??? Animation musicale, jeans, petits pulls moulants, mais pas de serveuse, rien que des mecs gardant les salons d'essayage. J'ai arpenté un supermarché: la boisson la plus affriolante était le coca zéro.

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