vendredi 30 septembre 2011

Que lire pour aborder la Turquie ?

Un nom vient tout de suite à l'esprit: Orhan Pamuk, prix Nobel de littérature en 2006; écrivain engagé, éminemment sympathique; mais voilà, je dois avouer à ma grande honte que les deux romans que j'ai tenté de lire (Le Livre noir et le Château blanc) m'ont profondément endormie... Je devrais essayer à nouveau (Le musée de l'innocence, le dernier ?), ou me résigner à ne pas être au niveau des prix Nobel.
Il y a bien sûr les écrivains de romans historiques, comme Mika Waltari (que j'apprécie beaucoup) et Michel de Grèce, centrés surtout sur Byzance. Intéressant pour la petite et accessoirement la grande histoire. Mais limité.
J'emporte dans ma valise un roman contemporain écrit par une femme, vantée par Pamuk "comme la plus grande romancière de ces dix dernières années": La Bâtarde d'Istanbul, de Elif Shafak. Aborde le problème du génocide arménien, non reconnu par les Turcs. Problème pour lequel Pamuk a par ailleurs connu de graves ennuis judiciaires, pour avoir osé en parler franchement.
J'attends les conseils de Magali (en we prolongé à Rome) et d'Eveline (en répétitions pour sa prochaine pièce de théâtre), et de tous les lecteurs ou lectrices qui auraient des idées...

2 commentaires:

  1. Virginie, tu me rassures! Moi non plus, je n'arrive pas à terminer les Pamuk. Les premiers chapitres, c'est l'émerveillement et puis.. je m'endors irrésistiblement. Il y aurait là un beau sujet de recherche interdisciplinatre pour thésard en double cursus INSERM et Lettres modernes sur "Prix Nobel comme substitut aux somnifères"...
    Sinon, nous avons reçu à Toulouse polars du sud Mine G. Kirikkanat qui écrit du polar. Pas encore lu, mais ça a l'air très bien.

    RépondreSupprimer
  2. Merci Magali ! Le polar est plus qu'un genre mineur; souvent il est le reflet d'une société; et s'il est bien écrit, il maintient éveillé !Virginie

    RépondreSupprimer