Me voici bien à l'aise dans ma chambre d'hôtel, avec le wifi sans problème, et plein de choses à vous raconter !Vol Turkish Airlines sans histoire, formalités d'entrée très faciles, et livraison de ma voiture, une petite ford fiesta blanche "very pretty" (d'après les loueurs), neuve (toujours d'après les loueurs, mais 13776 km au compteur quand même). Jusque là, pas de problème. Sur l'espèce d'autoroute qui joint l'aéroport au centre d'Ankara, j'ai dépassé 2 tracteurs, une charrette à bras, un autostoppeur et des tas d'autobus poussifs. Et évité les piétons qui tentaient la traversée. Dans le centre ville, le trafic est dingue, et je l'avoue, sans mon GPS, je n'aurais pas trouvé mon hôtel. Surtout que la nuit était tombée, et comment lire les noms de rues, qui ne sont sans doute pas indiqués. En fait tout était trop simple. Presqu'arrivée à destination, voilà une rue en travaux. Mon GPS ne se désarme pas (toujours impertubable celui-là) et me guide dans des ruelles à sens unique qui montent à l'assaut de la citadelle. J'avoue que je renonce, je gare la voiture un peu n'importe où, et je monte à pied à l'hôtel, en tirant mes bagages. Premières aventures !! Le gérant de l'hôtel, absolument charmant (des passants locaux m'ont aidée à trouver) redescend à pied avec moi, prend le volant, et slalome dans les ruelles pour se garer à côté de l'hôtel. Le GPS avait raison et j'aurais dû oser.
L'hôtel est le seul hôtel de charme d'Ankara, selon le LP, et même si je ne peux comparer, je le crois volontiers, car partout ce sont des tours sans âme, et moi je suis dans un konak restauré, dans la citadelle. L'endroit est magnifique. Photos demain matin avec le soleil.
Resto: j'ai fait plaisir au si aimable gérant en allant manger dans la guinguette de son copain. Un vieux monsieur en costume sombre, copie conforme d'Erdogan, a poussé à la consommation avec une gentillesse craquante.J'ai avalé 4 plats et il est temps que je songe à mon cholesterol. Le tout arrosé d'un vin blanc très sec (trop ?), qui ressemblait à du sherry. Un cru Hatti, à croire que le mec savait que je vais voir des vestiges hattis demain.
La cuisine turque ressemble à la cuisine roumaine à moins que ce soit l'inverse. J'ai mangé des köfte, que Sorin appelle des chiftele, exactement le même goût. Et un yaourt très salé absolument exquis. D'accord, demain, régime.
Je remercie encore une fois Marie de m'avoir amenée à la gare de Gembloux, et j'envoie des tas de gros bisous à ma petite famille. A mes amis, plein de pensées affectueuses, savoir qu'on me lit est un grand bonheur.D'accord, les photos sont nulles, mais tenez compte qu'il fait noir depuis 18h30 (17h30 pour vous)
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